Au-delà de leurs connaissances spécifiques et de leurs savoirs, les professionnels de santé sont aujourd’hui plus que jamais interrogés sur les aspects éthiques et déontologiques de leur métier. Depuis 2002, plusieurs lois sont venues encadrer les pratiques sanitaires et médico-sociales. Dans la même période, d’importants travaux universitaires et institutionnels ont été engagés.
Le 29 octobre 2012, la HAS a publié une dizaine d’outils qui viennent finaliser et formaliser la notion de Bientraitance. Ces outils, comme les recommandations de l’ANESM, seront pris en compte dans les futures procédures de certification.
Au sujet de la mise en place concrète de ces outils, voici quelques réflexions et éléments organisationnels.
Les “outils” mis en ligne par la HAS l’automne dernier sont à destination de tous les personnels. Toutefois, ils sont de natures diverses. Il y a notamment :
– un outil de cartographie des risques, à destination des cadres ;
– un outil d’auto-évaluation, destiné aux soignants ;
– un rapport sur la contention (rappel de publication), destiné aux médecins comme à l’équipe pluridisciplinaire ;
– un rapport sur la “maltraitance ordinaire”, destiné à tous les personnels.
Ainsi, le programme que nous proposons, s’il balaie l’ensemble des outils et leurs recommandations d’usage, sera dans les faits adapté aux profils des participants. Nous conseillons donc de former 2 types de groupes : des groupes “cadres” et des groupes “soignants”, pour une efficacité optimale.
En pratique il s’agit, pour le personnel encadrant, de comprendre comment la HAS s’est saisie de la notion de bientraitance et ce qu’elle attend concrètement pour sa mise en place dans les établissements. La formation a donc pour but essentiel cette prise en main des outils dans les services.
Pour les personnels soignants, il s’agit de les sensibiliser à la notion de bientraitance, et à toutes les notions qui la soutiennent (autonomie, vulnérabilité, dépendance…) afin de faciliter l’auto-analyse de leurs pratiques. Il s’agit aussi de les initier à l’outil d’auto-contrôle (Grille CEPPRAL) et de les aider à sa mise en pratique dans les services.
Par expérience, nous conseillons 3 jours d’intervention auprès des soignants, et 2 auprès des cadres. Il est même possible de concentrer le programme “cadre” dans une seule journée, mais elle devient alors particulièrement dense : pour vous en faire une idée, demandez-nous notre “support de formation”.
Voici pour l’essentiel. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.
JM Vidament